Un tour en voiture le dimanche de surcroit, ça ne se refuse pas !
Il a aussi amené Bb Koala. BB Koala repartie de plus belle dans son RGO, qui ne fait que pleurer et vouloir être portée mais qui ne veut être portée QUE par papa (car il est beaucoup là ces derniers temps) ou qui ne veut PAS être portée en écharpe. Bref, un BB Koala qui pleure, qui pleure, et qui râle et qui boude (parce qu'il y a aussi son caractère bien affirmé, hein !).
Du coup, c'est pour elle que le tour en voiture était le plus stratégique : l'amener pour la distraire, pour la sortir, et pour espérer l'endormir.
C'est que BB Koala, depuis le début de la semaine, à minuit et demi elle ne dort toujours pas, hein...
J'ai la maison à moi. La maison pour moi toute seule.
L'ordinateur, mes livres tout fraîchement achetés, ceux que j'ai empruntés (il y a 5 semaines...mais c'est une autre histoire) à la médiathèque.Les tissus du calendrier de l'Avent que oh miracle, j'ai pu commencer hier comme annoncé (étant donné que je ne peux sur une année quasiment JAMAIS commencer quelque chose aussitôt que je l'annonce, je me demande ce qui va ENCORe (car on est assez gratinés cette année) me tomber sur le coin de la figure.
Enfin bref, assez parlé de karma. Là n'est pas le sujet
Cet article pour dire combien il est difficile d'écrire un article pour moi ces derniers jours, ces derniers temps. Ecrire est devenu ma thérapie, un besoin que j'ai si longtemps enfoui que maintenant je dois satisfaire. Mais que je ne peux pas satisfaire. Du moins, pas comme j'en rêverais.
ON n'écrit pas sur commande. J'ai la maison à moi depuis une heure maintenant (au passage, ils sont partis où mes zamours, ils en avaient pour 15 minutes !) et je n'ai absolument rien écrit. Je n'ai pas papillonné non plus, pas regardé tout et n'importe quoi (et finalement rien) sur Facebook. Je n'ai pas fait de ménage non plus, bien que j'aie sorti et posé ce matin la pile de linge à repasser sur le haut du canapé...donc juste derrière moi. Cette pile de linge que j'ai étalée tout le long sinon elle se serait cassée la gu* depuis longtemps vu sa hauteur. Cette pile de linge qui doit avoir des yeux tant je sens son regard accusateur dans mon dos.
Pourtant j'avais bien tout calé, mis à charger mon replay , ..yavait plus ka. Bon, là n'est pas le sujet non plus.
On n'écrit pas sur commande. On ne rit pas sur commande. Je suis semble-t-il dotée d'un humour que je ne suis pas la seule à comprendre et apprécier (j'ai découvert cela récemment, merci mon blog !...et mille merci à mes "complimenteuses" qui se reconnaîtront ;-) ) mais parfois je n'y arrive pas. Parce que ces temps ci, ça ne va pas. Les mauvaises nouvelles s'enchaînent, des choses graves se passent, et je refuse de rire de tout. Et quand bien même je voudrais, je ne pourrais pas.
Ecrire un sujet "technique", un sujet grave , ce n'est pas facile non plus. Même quand ça va mal (on pourrait se dire que c'est plus facile d'écrire sur un sujet douloureux lorsqu'on est soi-même pas en train de rigoler). Choisir ses mots pour préciser sa pensée, mettre à nu son âme pour évoquer ce qui nous est cher , nous anime, cela ne s'improvise pas.
Je pourrais (j'aurais pu) écrire cette semaine un ou deux articles. Mais je pense que vous auriez pleuré. Qui sait même peut-etre quitté ma page en disant "oh mince on ne rigole plus avec celle-là". Oui mais voilà on ne fait généralement rien sur commande.
Vous trouvez peut-être que j'écris beaucoup, moi je trouve que je n'écris pas le 10è de ce qui m'anime, les pensées qui me traversent, les choses dont j'ai envie de débattre, les méthodes que je voudrais vous faire connaitre, les tranches de vie que je voudrais partager.
Les sujets s'empilent, je ronge mon frein comme on dit. Je veux écrire ce qui me correspond, ce que je vis, ce en quoi je crois. Alors en ce moment j'écris moins, car je ne peux pas le faire sur commande. Juste parce que mon homme est parti à l'autre bout de la France et que j'ai la maison (et le silence) A MOI.
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Merci beaucoup Agathe c'est trèsgentil
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