Vacances d'été. Mon Grnd Fiston a terminé la 3ème, passé son brevet...terminé le collège.
Fin d'une époque….c'est passé si vite ! Je n'aurais jamais cru que l'on puisse ressentir cela, tant l'année de 6ème a été éprouvante, cauchemardesque…
Je n'aurais jamais cru être si vite à ce jour où il quitterait le petit monde du collège, s'habillerait sur son 31 pour se rendre au Bal de Promo organisé pour l'occasion, répéterait à son père quelles langues il allait pratiquer au lycée.
La visite du lycée a été faite fin mai début juin, je ne me souviens plus de la date mais bien plus de mes sentiments très ambivalents, et de la mélancolie qui m'habitait…. et loin, très loin derrière, la fierté.
Soosh illustratrice qui m'émeut toujours |
Fierté et mélancolie d'un petit garçon qui n'en est plus un mais n'est pas encore un homme.
Les choses sont encore plus difficiles pour moi sa maman que mon "petit garçon" n'a QUE 13 ans et demi. 13 ans et demi et il passe déjà en 2nde, car il a sauté une classe ET est de fin d'année. Il a donc, avec certains, deux ans de différence.
Deux ans avec lesquels on conjugue depuis son saut de classe et qui nous obligent à toujours être assis entre deux chaises: d'un côté l'âge réel de notre enfant, de l'autre l'âge dans lequel il évolue, l'âge de ses copains, ses fréquentations…
D'ailleurs ce soir on se demandait : notre fils est-il un ado en plein dedans, ou juste un ado à ses débuts ? 13 ans et demi c'est tellement jeune finalement…Ce pourrait être presque être un élève qui rentre en 4ème. A 2 mois près.
Souvenez-vous, rappelez-vous toujours combien le temps passe vite, c'est ce qu'on nous dit le plus lorsque nos enfants sont petits, mais c'est tellement, tellement vrai. Savourez chaque petite main qui attrape la vôtre, chaque câlin contre vos jambes, chaque éclat de rire, chaque "maman, regarde !". Savourez les baisers qui collent, les intrusions dans le lit, les "maman, raconte moi une histoire", les hu hu dada sur les genoux, les moments de portage, les bisous mouillés, les tétées, les rires, les câlins à l'infini.
Savourez sans compter, sans refuser, sans différer, savourez car un jour c'est vous qui réclamerez en silence que votre enfant se jette dans vos bras pour vous rappeler qu'il vous aime.
Cette illustration de Soosh m'a touchée tout de suite, beaucoup émue, parlé. C'est un ado plongé dans son ordi, qui tourne le dos à sa mère, qui tourne le dos à la famille, accaparé qu'il est par son écran, ses potes , ses jeux et ses activités. La vie de famille est devenue secondaire, et les câlins de sa maman, je ne vous en parle même pas.
Soosh sait mettre en dessins ce que l'on peut ressentir de si fort, nous parents. Vous connaissez sans doute toutes et tous la série consacrée au papa de la petite fille...Un gros papa costaud qui partage absolument tout du quotiien de sa petite fille si fragile et petite en comparaison. Un papa adorable, des images superbes, drôles, émouvantes...Soosh sait viser juste. Trouver les bons mots par des coups de crayon et d'aquarelle.
J'ai de la chance, notre fils n'a pas d'ordinateur dans sa chambre (et ce n'est pas demain la veille), et j'ai encore plus de chance : il me prend parfois dans ses bras. Mais ses câlins d'enfance où il se jetait sur moi et se collait à moi ont disparu et c'est la vie normale, et lorsqu'il est sur l'ordi du salon plus rien n'existe non plus (même si le temps et les activités y sont contrôlés). Il râle aussi souvent et conteste facilement, rien de méchant mais rien de marrant non plus. Adolescence normale d'un enfant qui doit s'écarter de nous pour trouver sa propre voie.
Où es tu donc passé, mon petit bébé ?
Je trouve cette illustration magnifique et tellement juste de ce que l'on ressent, nous les mamans.
Mimi Koala l'a vue et m'a tout de suite décrit parfaitement ce que cela signifiait. Elle a trouvé les sensations exactes….et j'ai ressenti un peu de chagrin
Oui aujourd'hui et tout l'été, je suis fière...et mélancolique aussi :
Mon bébé rentre au lycée
Je ne suis pas prête, deux mois ne m'ont pas suffi, la vie ne me suffira jamais. Aimer son bébé et le regarder grandir, être fière et tout faire pour qu'il prenne son envol mais vouloir aussi le retenir. C'est toute l'ambivalence du métier de parent. Je ne suis pas prête et c'est sûr, lundi 3 septembre je vais beaucoup pleurer.
Mon bébé rentre au lycée...
Laissez moi encore quelques jours, quelques semaines, quelques mois, quelques années, le temps que je m'habitue, laissez-moi réaliser, c'est allé trop vite, je ne suis pas prête.
Remettez-le dans la cour de récré de l'école primaire, son petit cartable sur le dos et son regard qui disait "je t'aime maman, j'ai hâte d'être à ce soir".
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