Mama'ternante passionnée, débordée, allaiteuse, porteuse, écriveuse... qui voudrait rallonger les journées pour avoir le temps de tout boucler ! Ateliers de portage, de massage bébé et conseils en couches lavables font partie de mes activités professionnelles , tout comme la rédaction (web) et la traduction, notamment.
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lundi 30 mars 2015
Top 10 de BB Koala, 3ème
1 ) Tu m'as joué un joli sketch tandis que je rangeais dans la salle de bain. Je rangeais les serviettes que tu avais fait tomber des rayonnages du petit placard, je les repliais, les posais sur chaque étagère.....et pendant ce temps, tu vidais les tiroirs du petit meuble sous le lavabo : gants, pansements, déodorant, tu me montrais tes trouvailles, toute fière . Je me tournais alors pour ranger ces p'tites choses de nouveau dans les tiroirs...et toi alors tu faisais tomber toutes les serviettes que je venais de plier ! Et rebelote, serviettes placards, gants et pansements des tiroirs...un vrai sketch !
2) Tu sais mieux utiliser mon téléphone portable que moi. Ce n'est pas nouveau, mais c'est dommage que tu ne parles pas aussi bien que nous, tu pourrais m'expliquer comment tu fais pour parvenir à ouvrir deux appli de musique et ainsi mettre deux sons en simultané, comment tu fais pour trouver Gitano et Petit Ours Brun sur Youtube, et si tu comptes me remplir ma mémoire longtemps en faisant des vidéos. Bon en attendant c'est la kiné qui est contente, chaque séance tu lui mets de la musique à la demande. Musique, Deezer, Radio, elle a le choix.
3) Tu ne fais que téter et vouloir être portée. Enfin non, j'exagère, pas "que". Mais beaucoup. Je ne sais pas ce que tu as, si c'est parce que tu es enrhumée, fatiguée, patraque, ou si c'est un passage, ou si c'est ton tempérament. Et je sais je l'ai déjà dit dans le top 10 précédent, mais c'est tellement vrai ! Étant en train d'écrire ce texte pendant que tu tètes debout et que je suis donc penchée en avant, j'ai le droit de le dire. Encore.
4) Tu as fêté dignement ta première soirée dansante en te trémoussant sur la piste à côté de Papa et Grande soeur qui dansaient ensemble, complices. Tu as passé toute la soirée à "faire ta vie", courant après l'un ou l'autre des enfants, retirant tes chaussures et ne cherchant même pas à venir sur mes genoux. A dire vrai, on n'existait presque pas. On récolte les fruits de ce que l'on a semé, tu es une petite très à l'aise au milieu des gens, pas inquiète, joueuse, curieuse, épanouie et CONFIANTE !
5) Tu parles...tu parles.....je n'ai pas un BB, mais bien une enfant en face de moi ! Tu fais des phrases loooongues....tu as beau avoir deux aînés qui ont été précoces dans le langage je ne suis pas "blasée" et je suis toujours en arrêt devant ce que tu parviens à dire . Encore plus quand au moment de te coucher tu me dis que tu es amoureuse de Logan, ou à table en plein resto, que ce sont les filles qui ont des zézettes ! (je me demande encore aujourd'hui pourquoi c'est sorti pile à ce moment là )
6) Tu as retrouvé un ancien jeu qui te plai(sai)t beaucoup : éteindre l'ordi ! Il y a eu la phase où tu découvrais et où tu appuyais un peu pour voir ce qui se passait (c'était il y a longtemps, pfffioou), puis celle où tu éteignais sans faire exprès, puis celle, très longue, où tu avais intégré le "truc" et ne le faisais plus...Oui mais voilà, maintenant, tu le fais vraiment exprès, et tu trouves ça TREs drôle. Nous un peu moins, sache le, BB Koala.
7) Tu es tombée amoureuse de "ton" maxi-lange Galie.
Ce n'est pas de la pub que je fais là, c'est bien la réalité. Si j'en parle, c'est parce que c'est troublant de voir que tu l'appelles, que tu la réclames, que tu aimes la serrer contre toi, me la prendre quand tu la vois autour de mon cou...Galie , tu te serres contre elle, c'est ton doudou. Alors on se la partage, car moi aussi je l'aime bien, surtout autour de mon cou ! Ce qui me fait craquer ? Te regarder faire la sieste avec. Tu es alors si paisible !
8) Tu te souviens de la crèche. La crèche, tu y es allée 5 semaines, un vrai drame, l'horreur, au bout de 5 semaines on venait juste de réussir à te laisser 2h sans trop de heurts, youpii ! C'était un vendredi. Et puis tu es tombée malade le samedi. Une bronchiolite. Et puis une bronchite. Et puis une nouvelle bronchiolite. On a voulu te remettre, réessayer, ouaai on a tenu quelques jours mais tu as eu une nouvelle bronchiolite. Pour autant, tu t'en souviens, de la crèche. Tu reconnais immédiatement le batiment alors que cela fait 3 bons mois que tu n'y es pas entrée. "crrèèèèche, crèèèèèche", il faut que je les rappelle. Oui mais voilà, c'est un peu choisir entre la varicelle et la gastro, tu dois comrpendre que je ne suis plus très motivée. Bon allez, pour tes beaux yeux, peut-être, on verra mon BB Koala.
9) Tu connais des dizaines et dizaines de chansons. "les petits poissons", "les crocodiles", "pour ne pas manger" (aaah, Les Fabulettes d'Anne Sylvestre <3) ? Oui bien sûr, mais tout autant "Gitano" (au secours), "sur la route" (hein ??!) et attention tatam roulement de tambour..... LA MARSEILLAISE !!
Je me souviens encore comme je me suis étranglée quand tu l'as entonnée pleine de conviction sur la table à langer !
10) Tu grandis. Tu grandis trop vite, mon BB Koala. Tu as 23 mois aujourd'hui mon amour, ma douce ma belle, ça veut dire que dans 1 mois tu auras 2 ans et j'ai l'impression que c'est hier que tu as soufflé ta première bougie et ça me tort le ventre, me donne les larmes aux yeux, tu grandis et tu rayonnes. Tes habits 2 ans sont presque tous trop petits, il faut que j'aille chercher un nouveau sac au grenier. Déjà. Ne grandis pas trop vite, mon BB Koala.
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dimanche 29 mars 2015
J'arrête de râler ..sur mes enfants (et mon conjoint) !
Quand notre BB RGO est né, notre univers a basculé.
Non seulement c'était notre 3ème Bb et nos enfants étaient déjà grands, ce qui entrainait une nouvelle configuration familiale à trouver, des rôles et des places à redéfinir, mais en +, notre BB était un BB RGo, qui pleurait tout le temps, pleurait tout le temps (oui oui je l'ai dit deux fois), devait être porté tout le temps, ne pouvait pas être posé, etc etc etc ................(je suis encore et pour toujours traumatisée).
C'est comme cela qu'au bout de quelques semaines, quelques mois de cette vie à 5, j'ai réalisé que j'étais devenue une râleuse acharnée. Je râlais tout le temps, je râlais que la table ne soit pas mise, qu'il y ait des miettes par terre, qu'il y ait tant de linge à repasser, que les enfants crient, que je n'aie pas pu me doucher, que notre vie de couple soit reléguée aux catacombes des souterrains d'une vie à jamais perdue, ...je râlais pour tout, je n'avais plus de repères, je n'avais plus de choses fiables,...
Je n'ai pas compris, car je ne suis pas râleuse de nature, mais c'était plus fort que moi.
Et puis au début de l'été, BB Koala avait environ 6 mois, à la médiathèque je suis tombée sur ce bouquin : j'arrête de râler sur mes enfants et mon conjoint," de Christine Lewicki et Florence Leroy. Le titre a tout de suite fait écho en moi. Vous avez dû, comme moi, entendre parler du fameux "j'arrête de râler" et son défi associé, livre pour lequel je ne me suis jamais sentie concernée (je vous ai dit, je ne suis pas du genre râleuse, ...moi c'est plutôt genre déprime et je broie du noir).
Mais là, "j'arrête de râler sur mes enfants, et mon conjoint", ça a fait tilt. Je savais que je faisais vivre en gros un calvaire à ma petite tribu et je voulais que ça cesse. Mes intuitions se sont confirmées dès que j'ai lu la mini bio des auteurs au verso :
Christine Lewicki, formatrice en développement personnel,
Florence Leroy, conseillère qui "accompagne les familles vers plus de bienveillance et de plaisir à vivre ensemble", et anime des ateliers Faber et Mazlish (comme moi !) ainsi que des groupes de paroles pour parents.
Je ne pouvais qu'ouvrir d'urgence ce livre. Et je l'ai lu, dévoré. Et relu, il y a peu , maintenant que ça va"mieux".
Laissez-moi vous le présenter en quelques lignes :
La première partie vous aide à y voir clair : "pourquoi je râle"
C'est là que ça a été pour moi la révélation : de lire noir sur blanc "je râle quand je suis débordée,
je râle quand je suis désemparée"...
"quand je ne sais pas demander de l'aide" notamment m'ont fait un bien fou. Ainsi, c'était normal que je râle. Légitime. Justifié.
Je dirais même, inévitable !
Citation : "nettoyer votre maison alors que vos enfants sont encore en train de grandir, c'est comme enlever la neige devant chez vous avant qu'il arrête de neiger".
Puis la 2ème partie fait un zoom sur le challenge "j'arrête de râler sur mon enfant" (défi que j'avoue n'avoir pas suivi stricto sensu) et présente 7 grandes leçons de vie :
- comment parler pour être entendu,
- arrêter de râler ne signifie pas tout accepter
- apprendre à célébrer ce qui va bien...Enfin, la 3ème partie donne 21 astuces et "trucs" pour arrêter de râler sur sa famille, pleins de bons sens, de bienveillance, de volonté de passer du bon temps en famille, et d'avoir plaisir à être ensemble. Les habituées de l'éducation bienveillante et des lectures associées y retrouveront des idées familières, comme le tableau des émotions, semer des petits messages d'instruction, les méthodes de CNV (communication non-violente) etc.. Mais c'est aussi aménager son espace de vie, repenser l'organisation de son quotidien, s'appuyer sur les routines....et puis aussi, positiver , tout simplement ! Voir ce qu'il y a de bien, penser que nos enfants font partie de la solution + que du problème....
C'est tout un courant d'air frais qui est instillé dans ces "trucs", je ne les ai pas tous appliqués mais j'ai senti une bouffée d'oxygène arriver chez nous. Un regain d'énergie, un coup de pouce pour redevenir la maman que j'aimais être.
Enfin, un chapitre entier est consacré aux choses qu'il est important de faire dès maintenant pour prendre soin de soi. Je trouve important de souligner qu'aussi dévouées que l'on soit (ou justement, parce que l'on est très dévouées) il est primordial de ne pas s'oublier, de pouvoir s'écouter, de faire respecter ses limites, et faire ce que l'on aime, tout simplement !
J'aime ce livre qui est pour moi plein de ressources, j'aime la façon dont il est fait, d'abord parce qu'il est écrit par des mamans auxquelles je peux donc m'identifier car je trouve que nos problématiques et situations se ressemblent. Ensuite, parce qu'il regorge de conseils et astuces, ainsi que de témoignages des auteurs, tout le long, et de questions pour nous faire réfléchir, un peu comme un bloc-note, un cahier d'exercices.
Enfin, parce qu'il respire la bienveillance au fil des pages, essayant de faire trouver un équilibre entre l'épanouissement personnel et cette vie de maman que l'on a choisie. (je précise toutefois que le livre peut être décliné au masculin si c'est Monsieur qui râle à la maison mais qu'il est disposé à changer et voir les choses différemment).
Ce livre m'a permis de redevenir la femme, la mère que j'aime être, de cesser de ronchonner et d'accumuler rancoeurs, frustrations et non-dits. Je ne me reconnaissais plus, je râlais tout le temps et l'ambiance était délétère. Oui, j'avais des excuses, c'est vrai, ce RGo nous pourrissait la vie et nous bouffait littéralement. Mais il n'y a pas que moi qui trinquais, Papa Clyde et les pouet-pouet aussi, alors ce livre a été le déclic pour changer.
la page de "j'arrête de râler sur mes enfants et mon conjoint"
et la mienne
jeudi 26 mars 2015
Le podeagi de Psicolor
Je continue mon tour du monde des moyens de portage en vous présentant aujourd'hui le Podeagi.
Qu'est-ce que c'est, un podeagi ? C'est un porte-bébé d'origine coréenne, composé d'un tablier et de deux lanières situées sur le haut du dossier. La particularité du podeagi est qu'il n'y a pas de ceinture ventrale.Le podeagi (prononcez "podégui") que je vais vous présenter est le Podeagi Psicolor, marque créée par Kaïté, maman porteuse et couturière passionnée.
Qu'on ne s'y trompe pas, Kaïté n'est pas coréenne et ne réside pas en Corée non plus. Kaïté est française, comme moi, mais elle a une belle-famille portugaise, comme moi, et elle a donc décidé un beau jour de partir vivre dans ce beau pays qu'est le Portugal et d'y créer sa propre
marque de moyens de portage (pas comme moi ? oh mince alors. Mais qui sait..... ?)
Le Podeagi , comme je vous le disais, est composé d'un rectangle de tissu duquel partent deux lanières en haut à l'horizontale, et n'a pas de ceinture ventrale.
Le principe est de porter BB en plaçant le tablier dans son dos et en passant les bretelles sous ses fesses/cuisses afin de permettre et conforter l'assise.
Le podeagi de Psicolor est très évolutif puisqu'il vous permet de porter votre BB dès sa naissance, et jusqu'à la fin du portage, soit environ 4 ans et 18 kgs. C'est un mode de portage qui permet de porter aussi bien sur le ventre que sur la hanche et le dos.
Il est fabriqué dans du tissu 100% coton certifié Oeko-Tex® et “made in Green”® dans un tissage panama, tissage offrant une grande résistance et une légère élasticité dans la diagonale.
Le tablier mesure approximativement 50 cm de large pour 70 cm de hauteur. Il est constitué d'une seule épaisseur mais le tissu est épais et solide. Néanmoins, malgré sa robustesse, le tablier n'est pas raide et se "plie" donc à toutes les exigences, il est très souple en fait.
Les bretelles mesurent 2 m de longueur chacune et partent du haut du tablier à l'horizontale.. Les bretelles sont constituées de 4 épaisseurs de tissu , elles sont volontairement "quadruplées" plutôt que rembourrées afin de rester proche de la sensation de l'écharpe de portage et de permettre une meilleure répartition du poids, notamment. Leur relative largeur (13cm) permet une assise confortable pour le BB comme pour le bambin . Installées bien à plat sans être vrillées, les bretelles ne faisant pas "corde", elles ne cisaillent pas les épaules du porteur, même sur de longs moments de portage, ni les cuisses de votre BB.
Cela constitue une assise très confortable et sécurisante, comparable à une écharpe ou aux pans déployés d'un meï-taï. Les bretelles peuvent être de plusieurs couleurs, assemblées.
J'ai eu mon Podeagi Psicolor lorsque BB Koala était déjà grande (20 mois 12 kgs), mais il lui va très bien.
J'aime le podeagi pour tout un tas de raisons..
D'abord il est très modulable, "versatile" comme le dit sa créatrice. Vous pouvez porter avec les bretelles sur les épaules, ou bien sous les aisselles, en enveloppé croisé, en kangourou (devant ou au dos), sur la hanche avec ou sans boucle, ...(et même en pagne si vous voulez tenter). BB Koala étant bambine, je privilégie bien sûr cependant le portage dos, du fait de son poids . Néanmoins, avec le podeagi, je peux la porter en enveloppé-croisé devant pour faire un gros câlin, pour la réchauffer, ...et j'aime le simple mais efficace kangourou dos quand je dois vaquer à mes occupations ! Mais un enveloppé croisé dos est tout à fait possible également.
Ensuite, il est, comme je vous le disais, très évolutif : c'est touchant de se dire que le même porte-bébé pourra porter votre bébé dès ses premiers jours, et encore 3 ans après ! A ma connaissance on peut dire cela de très peu de porte-bébés. Dans la même position, avec le même noeud (exemple de l'enveloppé croisé). J'aurais tellement aimé connaître le podeagi plus tôt ! Je me serais régalée à porter BB Koala très haut en kangourou dos, comme je l'ai fait très tôt avec mon écharpe.
Le tablier n'étant constitué que de tissu, sans ceinture ventrale pour le tenir "écarté", il s'ajuste parfaitement à la morphologie de votre BB. Ainsi, BB peut rester en position assis-accroupi les premières semaines et sa position naturelle est respectée, l'écartement de son bassin n'est pas forcé. En outre il n'est pas obligatoire que le tablier passe sous les fesses et "disparaisse" entre les jambes du BB (ce que l'on fait pour une écharpe, afin de créer l'assise profonde), il peut très bien être posé à plat le long du porteur, puisque ce sont les bretelles qui vont assurer l'assise du BB. Vous avez donc le choix de "laisser tomber" le tablier jusqu'en bas, ou de le rentrer sous les fesses de BB. Bien entendu, il arrive une certaine taille de bambin où il ne reste plus grand chose du tablier en bas (je parle du surplus), c'est normal mais cela ne gêne en rien le portage puisque comme je vous l'ai dit, ce sont les bretelles qui assurent l'assise.
Lorsque l'on parle du podeagi , on dit souvent que "c'est un meï-taï sans ceinture"
. C'est une erreur car comme vous le voyez, les bretelles ne partent
pas à la verticale vers le haut (comme un H) mais à l'horizontale
(plutôt comme la barre d'un T du coup). Ce qui change des choses au
nouage. Le podeagi est très versatile mais il faut l'apprivoiser et se faire à lui. En fait, il faut raisonner "comme avec une écharpe" et surtout pas comme avec un mei-tai. Une fois que j'ai compris ça, j'ai réussi à l'apprivoiser et même si aujourd'hui, du fait de ma silhouette et du poids de BB Koala, je ne peux pas faire autant de nouages qu'avec un nouveau-né (notamment sur la hanche) , je peux néanmoins varier les positions ainsi que les nouages, ceci au gré des besoins de BB Koala ou de mes "humeurs".
Vous pouvez varier les hauteurs de portage, et avec un bambin, la hauteur du tablier afin de répondre à son souhait de sortir -ou non- les bras du podeagi.
Vous pouvez varier les hauteurs de portage, et avec un bambin, la hauteur du tablier afin de répondre à son souhait de sortir -ou non- les bras du podeagi.
Le Podeagi de Psicolor est coloré ! Chaque fois que je le sors, que je le déplie et commence mon nouage, c'est comme si je sentais le soleil m'envelopper ! J'aime ses couleurs lumineuses qui me rappellent "mon deuxième pays" ! Le grand avantage du Podeagi Psicolor, c'est que c'est vous qui le "composez" ! Vous pouvez choisir de 2 à 7 couleurs, et leur emplacement. Ainsi, votre podeagi est à votre image, et en + c'est vous qui lui donnez son nom ! Chaque Podeagi a donc son propre nom (je vous laisse trouver le mien dans l'album Psicolor) et est unique !
Enfin, ce que j'aime c'est qu'il n'est pas encombrant. Léger (600 g) il se range presque partout une fois plié (30/13/4cm) et il peut tout aussi bien se pré-installer avant de sortir, comme je le fais en promenade, "au cas où" BB Koala voudrait être portée.
Le podeagi peut enfin, à l'instar d'une écharpe, servir de soutien pour le ventre pendant la grossesse . Quant à ses bretelles, elles peuvent être nouées sur la poitrine, libérant ainsi totalement le ventre puisqu'il n'y a pas de ceinture ventrale. Idéal pour les femmes enceintes, mais aussi pour les porteurs qui n'aiment pas recouvrir leur taille, ainsi que pour l'été.
Voici quelques vidéos d'installation sur le dos et sur la hanche , en tapant "installation podeagi" vous en trouverez d'autres (ventre par exemple) le Podeagi de Psicolor étant par ailleurs livré avec une notice détaillant en photos 4 techniques de portage. (il existe également d'autres vidéos sur Internet).
Le podeagi n'est décidément pas un porte-bébé comme les autres mais c'est là tout son charme ! Je l'aime beaucoup et comme je vous disais, j'aurais aimé le connaître et l'avoir à la naissance de BB Koala !
S'il vous a séduits, vous pouvez vous rendre sur le site de Psicolor qui vous donnera d'autres informations, ainsi que tous les coloris déjà existants . Il y a également une superbe galerie photo d'utilisateurs sur le site et la page facebook de Psicolor !
Enfin, sachez que Kaïté confectionne aussi dans le même tissu, des écharpes et des slings Psicolor aux couleurs acidulées, qui devraient plaire à beaucoup de porteuses !
ma page fb à moi, c'est là
mardi 24 mars 2015
15h57
15h57 c'est l'heure où normalement, nous partons chercher Grande Soeur au bus scolaire.
Je te prends généralement sur mon dos car nous sommes pressées, ou le plus souvent, car tu es endormie .
Mais aujourd'hui, je ne t'ai pas mis ton manteau, juste ton poncho dont j'aime tant la couleur, vert anis qui me rappelle ton sling préféré,
Je ne t'ai pas mis de bonnet, il faisait si doux , je savais que l'on n'en aurait pas besoin.
J'ai pris mon podeagi sur le dos, tout de même, au cas où. Prévu de marcher oui, mais une promenade avec un Bambin, on ne sait jamais si elle finira sur les gambettes ou sur le dos..
Nous sommes parties, tu as voulu partir à droite comme tu en as l'habitude pour aller à l'arrêt de bus..
Mais mon désir, mon vrai souhait, était de partir au grand air, alors nous avons tourné à gauche, histoire de sortir du village, et de se retrouver "en pleine campagne"
Après quelques pas seulement, nous avons découvert notre vieille voisine, en haut de son escabeau
Taillant sa vigne, consciencieusement, tranquillement, en plein soleil...
Je lui ai dit d'être prudente, tu lui as fait signe de la main, un gros coucou et un sourire..Nous avons conversé, elle a admiré tes bouclettes, t'a parlé, j'aime quand les gens te parlent directement, cela veut dire qu'ils te voient, que tu n'es pas transparente comme le sont trop souvent les enfants aux yeux des adultes....
Nous avons parlé potager, la terre est molle , elle n'est plus gelée, on devrait pouvoir rapidement la retourner et préparer le futur potager...
J'avoue me demander comment il me sera possible de rester sur l'ordinateur quand il fera beau, quand il fera chaud, quand tout nous appellera dehors, les enfants, les oiseaux, les graines, les fleurs, les barbecues (on en fait même parfois en plein hiver),la balançoire, les poules dans le jardin, la viiiiie ! je me demande, mais je ne vais pas y penser pour l'instant ...
On dit au-revoir à la dame, elle ne voit pas ton signe de la main et on continue...Tu as envie de descendre du trottoir car tu ne sais pas encore trop les contraintes de la rue, alors je t'explique que tu ne peux pas aller sur la route car il y a des voitures qui passent...Même si nous habitons à la campagne et que cela n'a rien à voir avec la ville à laquelle tu n'es pas habituée, je ne peux pas te laisser te promener sur la route...
Je n'aurai besoin de te le dire qu'une fois, tu vas partir explorer, ramasser des feuilles, des cailloux...
Tu aimes les cailloux, souvent quand on se promène tu en ramasses un, tu le gardes tout le long du chemin...
ou bien tu me l'offres en cadeau et fais chavirer mon coeur de maman.
Un peu plus loin on sort du village, tu entends un chien aboyer, tu me dis que tu as peur...
Tu sais si bien nous dire quand tu as peur, c'est troublant mais très pratique, tu dis que tu as peur et alors on peut agir et te rassurer. Je te montre que le chien n'est pas là; je te dit que j'ai compris, que tu as peur, et qu'en faisant quelques pas de plus, tu l'auras oublié...
Tu cours au bord de la route, il y a de l'herbe des cailloux, j'ai envie de te donner la main mais je te laisse faire comme tu veux, après tout, il n'y a pas de danger, si j'ai les yeux sur toi
J'ai envie de te laisser libre, te laisser courir et te baisser, te laisser découvrir...
Cela fait déjà bien un quart d'heure que nous sommes parties, je ne sais pas exactement mais je suppose...Je respire l'air je te regarde rire, on discute et je suis alors encore si heureuse d'être là, avec toi.... Là en pleine conscience de cette promenade, de nos regards, de tes sens en éveil...
Tu découvres un escargot, je te le montre et te le donne..Voilà un animal que tu ne connaissais pas encore.
Heureusement (pour lui) il n'est plus là, il n'y a plus que la coquille...que tu enfiles sur ton doigt. "Pouce" me dis-tu, toute fière. Et une fois de +, tu m'étonnes et me surprends, à connaître déjà le nom de ton doigt.
mais avec toi, je ne suis jamais au bout de mes surprises, tu apprends si vite, il suffit de te dire une fois et souvent ce n'est pas moi !
On fait demi-tour et une moto passe à toute vitesse, elle doit se croire aux 24h du Mans. tu me dis que tu as peur, encore, je te propose de te porter mais tu me dis "non veux marcher", j'adooore....
Tu devines une petite fille derrière un gros portail, elle est sur une voiture électrique, tu voudrais bien aller la rejoindre, mais ce gros portail imposant et bien fermé, tu ne risques pas de le franchir ni de l'ouvrir... Tant pis, ce sera pour une autre fois - ou pas.
Arrivée devant un mur tu découvres un trou, il te plait ce petit trou, tu t'y glisses et ne veux plus en partir
On reprend malgré tout notre chemin, tu joues avec une borne à incendies...elle est tellement vieille, celle là, que je me demande si elle fonctionne encore ou si elle n'est là que pour faire un souvenir pour notre cher patrimoine.... IL faudra que je demande, tiens.
Je me souviens à ton âge (enfin non je ne me souviens que vers 6/8 ans hein) que je jouais avec les bornes d'incendie, moi aussi...
On croise deux messieurs qui semble-t-il sont censés ramasser des papiers par terre..Je ne sais pas ce qu'ils font en fait réellement, mais je sais que tu leur dis bonjour en leur faisant un signe de la main et qu'ils ne te diront pas bonjour, à toi..
Je n'ai jamais compris pourquoi à partir d'un certain âge (heureusement tu n'es pas encore trop concernée) les gens ne disent plus bonjour aux enfants. Dans les magasins, dans la rue, devant la porte des voisins, ils ne leur parlent plus, ne les saluent pas, ne remarquent pas leurs sourires, leurs coucous...
Par contre pour souligner une éventuelle bêtise, ou un comportement un peu agité, ça ils seront toujours là, et s'empresseront de faire une remarque, un reproche, ou pire, lancer un "tu es vilain".
Tu auras hélas très vite l'occasion de te rendre compte de cela, ma BB Koala. Mais pour l'instant, tu charmes tout le monde ..et d'ailleurs tu t'en fiches. Tu cours, tu découvres la vie, tu rigoles sans arrêt, toi et moi côte à côte, je suis comblée.
On rentre et tu me dis "courrier", je te réponds alors que tu l'as déjà ramassé avec Grande Soeur tout à l'heure et alors tu rigoleras, encore, toujours !
Ce rire franc que nous n'avons découvert qu'à 4 mois et demi, cette bonne humeur et ce côté "clown" que jusqu'à 4 mois et demi nous ne soupçonnions pas, terrassés, écrasés qu'ils étaient par un maudit RGO qui te faisait pleurer TOUT LE TEMPS et ne te laissait aucun répit.
Je ne me lasserai jamais de ces rires d'enfant, et le tien est encore + précieux car tu as longtemps été empêchée de le laisser s'exprimer.
En rentrant, tu t'es amusée 5 bonnes minutes avec la porte d'entrée, nous avons joué à "caché -coucou" et là encore on a rigolé un bon coup. Quel bonheur d'avoir ce temps là, de vivre ces moments là, quelle joie d'être près de toi chaque jour, chaque minute !
Nous nous sommes alors assises pour une petite tétée et tu t'es endormie au bout de quelques minutes, fatiguée de tes aventures, dont tu as sûrement rêvé.
La prochaine fois, à 15h57, nous irons chercher ta Grande Soeur adorée au bus, et sur le chemin du retour, au lieu de tourner à gauche et de rentrer, nous partirons toutes les 3, là bas, sur la route des champs .... <3
Je te prends généralement sur mon dos car nous sommes pressées, ou le plus souvent, car tu es endormie .
Mais aujourd'hui, je ne t'ai pas mis ton manteau, juste ton poncho dont j'aime tant la couleur, vert anis qui me rappelle ton sling préféré,
Je ne t'ai pas mis de bonnet, il faisait si doux , je savais que l'on n'en aurait pas besoin.
J'ai pris mon podeagi sur le dos, tout de même, au cas où. Prévu de marcher oui, mais une promenade avec un Bambin, on ne sait jamais si elle finira sur les gambettes ou sur le dos..
Nous sommes parties, tu as voulu partir à droite comme tu en as l'habitude pour aller à l'arrêt de bus..
Mais mon désir, mon vrai souhait, était de partir au grand air, alors nous avons tourné à gauche, histoire de sortir du village, et de se retrouver "en pleine campagne"
Après quelques pas seulement, nous avons découvert notre vieille voisine, en haut de son escabeau
Taillant sa vigne, consciencieusement, tranquillement, en plein soleil...
Je lui ai dit d'être prudente, tu lui as fait signe de la main, un gros coucou et un sourire..Nous avons conversé, elle a admiré tes bouclettes, t'a parlé, j'aime quand les gens te parlent directement, cela veut dire qu'ils te voient, que tu n'es pas transparente comme le sont trop souvent les enfants aux yeux des adultes....
Nous avons parlé potager, la terre est molle , elle n'est plus gelée, on devrait pouvoir rapidement la retourner et préparer le futur potager...
J'avoue me demander comment il me sera possible de rester sur l'ordinateur quand il fera beau, quand il fera chaud, quand tout nous appellera dehors, les enfants, les oiseaux, les graines, les fleurs, les barbecues (on en fait même parfois en plein hiver),la balançoire, les poules dans le jardin, la viiiiie ! je me demande, mais je ne vais pas y penser pour l'instant ...
On dit au-revoir à la dame, elle ne voit pas ton signe de la main et on continue...Tu as envie de descendre du trottoir car tu ne sais pas encore trop les contraintes de la rue, alors je t'explique que tu ne peux pas aller sur la route car il y a des voitures qui passent...Même si nous habitons à la campagne et que cela n'a rien à voir avec la ville à laquelle tu n'es pas habituée, je ne peux pas te laisser te promener sur la route...
Je n'aurai besoin de te le dire qu'une fois, tu vas partir explorer, ramasser des feuilles, des cailloux...
Tu aimes les cailloux, souvent quand on se promène tu en ramasses un, tu le gardes tout le long du chemin...
ou bien tu me l'offres en cadeau et fais chavirer mon coeur de maman.
Un peu plus loin on sort du village, tu entends un chien aboyer, tu me dis que tu as peur...
Tu sais si bien nous dire quand tu as peur, c'est troublant mais très pratique, tu dis que tu as peur et alors on peut agir et te rassurer. Je te montre que le chien n'est pas là; je te dit que j'ai compris, que tu as peur, et qu'en faisant quelques pas de plus, tu l'auras oublié...
Tu cours au bord de la route, il y a de l'herbe des cailloux, j'ai envie de te donner la main mais je te laisse faire comme tu veux, après tout, il n'y a pas de danger, si j'ai les yeux sur toi
J'ai envie de te laisser libre, te laisser courir et te baisser, te laisser découvrir...
Cela fait déjà bien un quart d'heure que nous sommes parties, je ne sais pas exactement mais je suppose...Je respire l'air je te regarde rire, on discute et je suis alors encore si heureuse d'être là, avec toi.... Là en pleine conscience de cette promenade, de nos regards, de tes sens en éveil...
Tu découvres un escargot, je te le montre et te le donne..Voilà un animal que tu ne connaissais pas encore.
Heureusement (pour lui) il n'est plus là, il n'y a plus que la coquille...que tu enfiles sur ton doigt. "Pouce" me dis-tu, toute fière. Et une fois de +, tu m'étonnes et me surprends, à connaître déjà le nom de ton doigt.
mais avec toi, je ne suis jamais au bout de mes surprises, tu apprends si vite, il suffit de te dire une fois et souvent ce n'est pas moi !
On fait demi-tour et une moto passe à toute vitesse, elle doit se croire aux 24h du Mans. tu me dis que tu as peur, encore, je te propose de te porter mais tu me dis "non veux marcher", j'adooore....
Tu devines une petite fille derrière un gros portail, elle est sur une voiture électrique, tu voudrais bien aller la rejoindre, mais ce gros portail imposant et bien fermé, tu ne risques pas de le franchir ni de l'ouvrir... Tant pis, ce sera pour une autre fois - ou pas.
Arrivée devant un mur tu découvres un trou, il te plait ce petit trou, tu t'y glisses et ne veux plus en partir
On reprend malgré tout notre chemin, tu joues avec une borne à incendies...elle est tellement vieille, celle là, que je me demande si elle fonctionne encore ou si elle n'est là que pour faire un souvenir pour notre cher patrimoine.... IL faudra que je demande, tiens.
Je me souviens à ton âge (enfin non je ne me souviens que vers 6/8 ans hein) que je jouais avec les bornes d'incendie, moi aussi...
On croise deux messieurs qui semble-t-il sont censés ramasser des papiers par terre..Je ne sais pas ce qu'ils font en fait réellement, mais je sais que tu leur dis bonjour en leur faisant un signe de la main et qu'ils ne te diront pas bonjour, à toi..
Je n'ai jamais compris pourquoi à partir d'un certain âge (heureusement tu n'es pas encore trop concernée) les gens ne disent plus bonjour aux enfants. Dans les magasins, dans la rue, devant la porte des voisins, ils ne leur parlent plus, ne les saluent pas, ne remarquent pas leurs sourires, leurs coucous...
Par contre pour souligner une éventuelle bêtise, ou un comportement un peu agité, ça ils seront toujours là, et s'empresseront de faire une remarque, un reproche, ou pire, lancer un "tu es vilain".
Tu auras hélas très vite l'occasion de te rendre compte de cela, ma BB Koala. Mais pour l'instant, tu charmes tout le monde ..et d'ailleurs tu t'en fiches. Tu cours, tu découvres la vie, tu rigoles sans arrêt, toi et moi côte à côte, je suis comblée.
On rentre et tu me dis "courrier", je te réponds alors que tu l'as déjà ramassé avec Grande Soeur tout à l'heure et alors tu rigoleras, encore, toujours !
Ce rire franc que nous n'avons découvert qu'à 4 mois et demi, cette bonne humeur et ce côté "clown" que jusqu'à 4 mois et demi nous ne soupçonnions pas, terrassés, écrasés qu'ils étaient par un maudit RGO qui te faisait pleurer TOUT LE TEMPS et ne te laissait aucun répit.
Je ne me lasserai jamais de ces rires d'enfant, et le tien est encore + précieux car tu as longtemps été empêchée de le laisser s'exprimer.
En rentrant, tu t'es amusée 5 bonnes minutes avec la porte d'entrée, nous avons joué à "caché -coucou" et là encore on a rigolé un bon coup. Quel bonheur d'avoir ce temps là, de vivre ces moments là, quelle joie d'être près de toi chaque jour, chaque minute !
Nous nous sommes alors assises pour une petite tétée et tu t'es endormie au bout de quelques minutes, fatiguée de tes aventures, dont tu as sûrement rêvé.
La prochaine fois, à 15h57, nous irons chercher ta Grande Soeur adorée au bus, et sur le chemin du retour, au lieu de tourner à gauche et de rentrer, nous partirons toutes les 3, là bas, sur la route des champs .... <3
vendredi 20 mars 2015
La fatigue émotionnelle et physique des mères, parce qu'être maman, c'est fatigant
Être maman, ce n'est pas tous les jours tout rose, et c'est le métier le plus difficile du monde, et parfois le moins valorisé et reconnu.
Vous connaissez le burn-out maternel ? Violaine Guéritault en parle très très bien dans son célèbre livre "La Fatigue émotionnelle et physique des mères"
Voici reproduction d'un entretien qu'elle avait accordé au magazine aufeminin.com en novembre 2010 . Parce que même si j'ai choisi sur mon blog de parler plutôt du positif, et d'évoquer le plus souvent les choses négatives avec humour, il me tient à coeur de ne pas prétendre que tout est toujours tout beau. Ce livre me parle d'autant + que je l'ai connu, le burn-out maternel. Et que parfois, je me dis qu'il suffirait de peu de choses pour rebasculer.
Entretien ...
Est-ce que les mères sont toutes égales face à cette fatigue émotionnelle et physique ?
Bien que toutes les mères soient susceptibles de faire l’expérience du burn out maternel, certaines mères sont plus vulnérables que d’autres pour plusieurs raisons :
> Les mamans solos : elles sont en tête de liste, car elles sont seules pour tout assumer. Elles n’ont jamais aucun répit et se retrouvent seules à gérer le quotidien quels que soient les problèmes qu’elles rencontrent. Les mamans solos ont en général peu de soutien social et encore moins de reconnaissance pour ce qu’elles font. Les soucis financiers sont très souvent un énorme problème qui vient rajouter au stress quotidien.
> Les mamans solos : elles sont en tête de liste, car elles sont seules pour tout assumer. Elles n’ont jamais aucun répit et se retrouvent seules à gérer le quotidien quels que soient les problèmes qu’elles rencontrent. Les mamans solos ont en général peu de soutien social et encore moins de reconnaissance pour ce qu’elles font. Les soucis financiers sont très souvent un énorme problème qui vient rajouter au stress quotidien.
> Les mères qui ont peu de soutien social : même si
elles ne sont pas mamans solos, les mères qui bénéficient de peu de
soutien social sont très isolées et n’ont que très peu d’opportunités de
recharger leurs batteries ou même de se faire aider au quotidien.
Est-ce qu’il y a une zone de vulnérabilité ?
Il y a en effet des zones de vulnérabilités qui contribuent à augmenter les chances qu’une maman soit confrontée au burn out maternel.
Bien qu’un seul enfant soit suffisant pour épuiser une maman et la propulser dans un burn out maternel, plus le nombre d’enfants augmente, plus une maman a des risques de s’y confronter.
L’absence du conjoint est aussi un facteur de risque très important car la mère doit alors tout gérer seule (elle est soit maman solo,
soit une femme dont le conjoint est souvent absent pour son travail, ou
bien simplement absent par manque d’intérêt de la part du père pour sa famille).
Les soucis financiers, le chômage, les problèmes de santé sont aussi des facteurs aggravants.
Est-ce que cela peut devenir dangereux ?
Oui, il y a en effet des seuils de gravité. Ces seuils sont souvent
atteints lorsque le burn out maternel est présent depuis déjà un bon
moment, et que les ressources émotionnelles et physiques de la mère sont
de plus en plus faibles. Lorsque le burn out est présent depuis
longtemps et que les facteurs de stress sont importants (bruit, manque
de sommeil, etc.) Le premier risque est la maltraitance des enfants
(physique, émotionnelle et verbale : syndrome du bébé secoué).
On peut arriver à des situations extrêmes...
La dépression est une autre conséquence qui peut s’avérer
particulièrement grave et handicapante, si elle n’est pas traitée très
sérieusement. Dans certains cas, une dépression non traitée peut
s’aggraver au point de mener sa victime au suicide ou au meurtre de ses
propres enfants par désespoir, et la conviction qu’elle est la pire des
mères et qu’il faut qu’elle mette un terme a tant de dégâts.
Heureusement de tels exemples sont rares mais de temps à autres, de tels
cas se présentent.
Aux Etats-Unis en 2001, Andrea Yates noya ses 5 enfants parce qu’elle se
croyait être une mère épouvantable qui avait ruiné la vie de ses
enfants en raison de sa soi-disante incapacité à s’occuper d’eux
correctement. En 2007, c’est la Belgique qui fut secouée par l’affaire
Geneviève Lhermitte, qui tua ses 5 enfants elle aussi, car elle était au
bout du rouleau...
Alors comment se sortir d’un burn out maternel ?
Il est très difficile, voire impossible, pour une maman de se sortir d’un burn out
maternel, toute seule. La pire erreur qu’elle puisse faire, serait de
rester isolée et de penser qu’elle peut s’en sortir par un simple effort
de volonté.
Il faut que les mamans qui souffrent de burn out travaillent sur un réseau de soutien social en rencontrant d’autres mamans et en se tournant aussi vers leur conjoint si cela est possible et s’il y a une écoute compatissante de ce côté-là.
Il faut que les mamans qui souffrent de burn out travaillent sur un réseau de soutien social en rencontrant d’autres mamans et en se tournant aussi vers leur conjoint si cela est possible et s’il y a une écoute compatissante de ce côté-là.
L’aide d’un psy est important…
Sortir de l’isolement, être écoutée (et comprise) de façon
bienveillante peut faire toute la différence. Par ailleurs, si une
dépression est présente, il faut que la mère soit réactive et demande de
l’aide auprès d’un médecin mais aussi d’un thérapeute bienveillant avec
qui « le courant passe » bien, et à qui elle pourra se confier sans
crainte d’être jugée. Un soutien psychologique est essentiel dans ce cas
pour faire le point et surtout pour couper court à la culpabilisation
galopante que ressentent beaucoup de mères et qui les paralyse, et les
enfonce dans leur isolement. Très important : lorsqu’une maman choisi un
psy, il faut qu’elle choisisse quelqu’un qui lui correspond, avec qui
elle se sente en confiance, comprise, accompagnée et non jugée, de
manière à obtenir l’aide et le soutien dont elle a besoin.
Si le thérapeute est « dur », intransigeant ou culpabilisant, alors il lui faut choisir quelqu’un d’autre, car s’il n’est pas à la hauteur, il risque de faire plus de dégâts qu’autre chose. Par ailleurs, je pense que certains accompagnements (type coach maternel) peuvent être très profitables pour toutes les mamans qui sont en burn out maternel et un excellent point de départ pour rencontrer d’autres mamans qui font face au même problème.
Si le thérapeute est « dur », intransigeant ou culpabilisant, alors il lui faut choisir quelqu’un d’autre, car s’il n’est pas à la hauteur, il risque de faire plus de dégâts qu’autre chose. Par ailleurs, je pense que certains accompagnements (type coach maternel) peuvent être très profitables pour toutes les mamans qui sont en burn out maternel et un excellent point de départ pour rencontrer d’autres mamans qui font face au même problème.
Que pouvez-vous dire pour déculpabiliser ces mamans qui se sentent si « mauvaise mère » ?
C’est une sacrée question piège ! Il n’y a malheureusement pas de
phrase magique qui puisse déculpabiliser les mamans en un coup d’un
seul... Je crois pour commencer, qu’il faut que les mères sachent que
contrairement à ce qu’elles pensent, elles ne sont pas seules à
ressentir ce qu’elles ressentent. Je suis psy et je crois connaître le
sujet un peu par cœur, et pourtant je tombe régulièrement dans le piège
de la culpabilité. Ce qui me permet d’en sortir rapidement cependant,
est que je connais le phénomène parfaitement, et que je suis consciente
de tous les pièges dans lesquels je peux tomber, et dans lesquels je
tombe en effet ! Cette conscience me permet de prendre du recul très
rapidement, et de remettre les choses en perspective bien avant de
perdre pied et que les choses ne dérapent.
Alors que faire ?
Ce que les mamans doivent absolument comprendre et accepter, est que le
mythe de la mère parfaite si puissamment présent dans notre société, est
seulement un mythe et qu’il est totalement irréaliste. Une mère ne sera
jamais parfaite, et chaque fois qu’une mère se souvient et accepte cet
état de fait, elle contribue à désacraliser ce mythe qui ne tient pas
debout. Je pense que toutes les mamans devraient passer un peu de temps à
s’efforcer de faire une liste de toutes les choses formidables qu’elles
accomplissent au quotidien et qui passent malheureusement inaperçues
aux yeux de beaucoup, y compris à leurs propres yeux. Mais par dessus
tout, il faut que les mères cessent de penser qu’elles se doivent d’être
des supermamans, des superwomen, des superfemmes, des super-épouses, et
qu’elles apprennent à être douces, patientes et tolérantes vis-à-vis
d’elles-mêmes, comme elles le sont la plupart du temps avec leurs chers
petits...
À lire « La fatigue émotionnelle et physique des mères : le burn-out maternel », de Violaine Gueritault, Editions Odile Jacob.
jeudi 19 mars 2015
Recette de lessive au savon de Marseille maison !
Tandis que je m'apprête à refaire ma lessive "maison" parce que sinon je ne pourrai pas laver mes couches, je me dis qu'il faut que je partage avec vous cette recette. Je l'ai connue et adoptée il y a deux bonnes années et elle est parfaite .
Loin de moi cependant l'idée de prétendre que c'est moi qui l'ai inventée, je vous mets donc tout de suite le lien de la "fabricante", qui n'a pas apprécié être 1000 fois recopiée sans être citée. On la comprend car elle a été très très inspirée pour le coup !
Du coup, plutôt que de vous faire de longues phrases descriptives, et comme je n'ai jamais pensé à faire de photos (ou alors je ne m'en souviens plus, ce qui est fort fort possible vu mon cerveau épuisé), je vous mets un pas-à-pas dessiné très clair.
J'ai imprimé ces feuilles et elles sont dans un tiroir de ma cuisine avec d'autres recettes (celles qu'on mange, cette fois).
Petites remarques :
- pour la lessive de couches lavables, utilisez absolument un savon de Marseille SANS GLYCERINE, sinon cela va fortement encrasser vos couches.
Personnellement, j'achète le savon Marius Fabre, celui à l'huile d'olive, car il a le mérite non seulement d'être sans glycérine, mais aussi sans huile de palme ! Je le trouve dans les magasins Gamm Vert.
- les huiles essentielles sont facultatives : vous n'êtes pas obligés d'en mettre. Moi j'aime bien mettre celle de Tea-tree, désinfectante et antibactérienne pour mes couches, même si elle est loin de sentir bon.
Sinon, l'huile essentielle de lavande est très agréable, par exemple (et tolérée par les tout-petits).
- sur le dessin, vous voyez écrit "mixeur" mais il est dessiné un fouet : je vous confirme qu'il faut mieux un mixer pour défaire les éventuels grumeaux, et bien lisser le tout.
- toujours en parlant de mixeur, dans la recette originelle, Anissina conseille de mixer toute la journée (de temps en temps !) votre lessive avant de ne la mettre en flacon que plusieurs heures après. Je ne l'ai jamais fait comme ça, mais il est vrai que du coup ma lessive est "solide". Cela ne me dérange pas,(je prends ma lessive avec un ancien bouchon doseur) mais la prochaine fois je vais essayer la version "qui reste liquide" pour voir celle que je préfère.
Bon et vous, vous vous y mettez quand ?
Ma page fb, c'est là
mercredi 18 mars 2015
L'allaitement pour se repAUser..
Je ne sais pas vous mais moi, "maintenant", je déteste les mercredi.
Avant, pendant très longtemps, j'ai adoré les mercredi. J'étais avec mes 2 enfants, on faisait la grasse matinée systématiquement jusqu'à 10h tous les 3, on déjeunait, on décalait le repas de "midi", on faisait des activités créatives à la maison, pâte à sel, peinture dehors, on jouait beaucoup, on parlait beaucoup, on allait au jardin dès qu'il faisait beau, on avait le temps, on était bien.
Et puis et puis je me suis retrouvée enceinte de cette petite chose, ma grossesse ne se passait pas bien, j'étais épuisée, physiquement, moralement, tout a commencé à me coûter, j'ai commencé à ne plus supporter les éclats de voix de mes enfants pleins de vie. Et puis il faut bien dire que la grossesse a été très éprouvante pour eux aussi, leur maman était là sans être là, alors le mercredi on essayait de ne pas s'énerver tout en ne pouvant pas trop bouger ni autant jouer....
Et puis BB Koala est née , un BB RGO qui a bouffé notre vie, nos journées, nos nuits, nos heures, nos minutes, enlevé tous nos sourires, et c'est cette année là que ma Grande a commencé la gymnastique le matin.... Alors on a commencé à se lever exprès le matin, tous les 3 pour partir, et pour partir toute la matinée.....
Rythme bien établi mais pas très bien supporté, un réveil un mercredi, je trouvais ça cruel, pour eux comme pour moi ! Alors je le mettais toujours à la dernière minute de la dernière seconde supportable et tolérable pour ne pas être en retard....Ne parlons pas de BB Koala qui ne dormait bien que le matin..
L'an dernier je détestais ces mercredi matin, parce qu'on partait à 10h et on ne rentrait que vers 13h, il fallait toujours penser à amener de quoi changer les couches, de quoi combler les petits creux, de quoi occuper Grand Fiston qui n'avait aucune envie de perdre toute sa matinée, prendre des livres, calculer si j'avais le temps de faire ces 3 magasins et passer à la médiathèque, ou si au contraire je n'avais pas vu "trop grand" et si je ne risquais pas de récupérer en retard (trop tard) ma Grande au gymnase...bref, c'était la course, il fallait tout calculer, parfois avec mes deux pouet-pouet on attendait dans la voiture pendant tout le cours car on était fatigués, ou qu'il pleuvait, ou que BB Koala n'était pas bien...
Le temps de midi on mangeait chez ce traiteur américain que je déteste, enfin les pouet-pouet mangeaient et moi j'attendais de rentrer...mais souvent on rentrait le coffre rempli de courses et je devais ensuite vider toutes ces courses...généralement je ne réussissais à m'asseoir qu'à 14h !! déjà vidée, assez contrariée, mais au moins, on avait ensuite l'après-midi (avec tout ce que cela comporte d'aléatoire (et de génial aussi) avec 3 pouet-pouet dont une RGO..)
Cette année, tout a changé.
Aujourd'hui, à l'image de tous les mercredi depuis septembre, j'ai étendu une lessive, j'en ai ramassé deux, j'ai rangé, j'ai nettoyé, j'ai joué avec BB Koala qui cherche toujours à tout toucher (et je la comprends), j'ai fait un peu de "travail" (entendez des affaires, des écrits pour mon blog ou pour d'autres contributions) je lui ai remis 5 fois ses chaussettes en moins de 2h car elle les enlève tout le temps, je l'ai faite patienter pour passer la serpillère puis je l'ai portée dans le dos, j'ai préparé le repas à 10h sinon après il aurait été trop tard, puis on est allées chercher Grande Fille à midi et sans que je comprenne pourquoi il était déjà 13h et on n'avait pas mangé, puis il a été 14h et je n'avais même pas fini de débarrasser la cuisine, on a dû partir à la gym et j'ai dû cette fois encore penser à tout prévoir, les courses, les sacs, une couche, mon sac, Grande Fille a fait sa gym et a pu ensuite regarder les plus grandes car j'avais plusieurs choses impératives à faire en ville (car c'est le seul jour où j'avais la voiture, notre voiture a eu la bonne idée de rendre l'âme), on est rentrées à 17h25 et j'étais tellement fatiguée que j'ai fini de ranger ces courses ..à 18h40.
Lessivée, épuisée, marre marre marre de courir comme ça, marre de me dire et de savoir (même si certaines vont contester) que tous les mercredi c'est comme ça et que je me sens aussi épuisée qu'une maman qui serait vraiment partie travailler ,
Oui je suis complètement claquée et ce soir encore je vais tomber assommée sur les coups de 22h , ce qui ne plaira pas forcément à Clyde mais que je ne peux pas contrôler
ma seule pause dans la journée a été ce moment que BB Koala a réclamé après notre 3è magasin de l'après-midi, celui où a dû aller car c'est le seul qui vend des yaourts au soja, BB Koala a demandé à téter, et moi tellement prise dans ma spirale du temps et tellement pressée de rentrer, je lui ai d'abord dit non...et puis je me suis dit, "mais pourquoi refuser, en + c'est l'heure du goûter elle doit avoir faim" et alors dans la voiture, elle est venue sur moi, et dans notre voiture et dans le silence, on a pris quelques minutes pour se pAUser, ...merci BB Koala de m'avoir offert cet instant de répit, merci d'avoir rechargé mes batteries pour quelques heures, merci d'avoir arrêté cette horloge folle, un instant.
mardi 17 mars 2015
Top 10 de BB Koala, 2è édition
Cette semaine, mon BB Koala, je ne me suis encore pas ennuyée. Entre épuisement dû à des nuits + que courtes et journées bien chargées, les rares moments à la maison n'ont pas été calmes et tranquilles.
Petit retour sur une semaine haute en couleurs
1) Tu parles bien et as toujours une mémoire phénoménale : tandis que nous attendions dans une salle d'attente que ton Grand Frère termine une consultation avec son docteur, et qu'il régnait un grand silence seulement rythmé par les cliquetis de l'ordinateur de la secrétaire, tu as soudain touché mon soulier, remonté mon pantalon et t'es exclamée "poils maman, poils maman" en me caressant le mollet.
Un instant de solitude mémorable...
2) mardi soir tu as dormi toute la nuit . 22h30/5h30, un événement à souligner, à fêter ! Peut-être la seule fois du trimestre... Mais quel bonheur , j'ai pu dormir autant d'affilée, cela n'arrive jamais ! Danse de la joie, prière à tous les Saints et note dans le calendrier. Croisage de doigts pour les nuits suivantes, aussi , bien sûr ! (ndlr, le miracle n'est pas reproduit, et pour cause, il y a deux "nuits" par an....)
3) Tu as repris un petit rhume, mais rien de +. Je n'étais pas super enthousiaste lorsqu'après ta 3è bronchiolite, le docteur avait décidé de t'administrer désormais un traitement de fond tout l'hiver, mais on a vraiment bien fait. Là aussi, croisage de doigts pour la suite.
4) Cette semaine, je t'ai trouvé particulièrement excitée . Survoltée. Genre "1/4d'heure de folie" qui dure toute la matinée. Ceci étant, tu es de bonne humeur, joyeuse, ce qui rend tout cela plutôt agréable. Même quand c'est à 22h43 et que tu cries avec un grand sourire à Papa et Maman "regardez, regardez", ravie de courir avec un slip sur la tête.
5) Hier tu as téléphoné à quelqu'un avec mon portable. Je m'en suis rendue compte un peu trop tard, j'étais tellement embarassée qu'en fait je n'ai pas osé prendre le combiné. Il faut dire que t'entendre dire très sérieusement, à ton interlocuteur, "allo, allo, BB Koala, c'est moi" en te tapant la poitrine de fierté, c'était craquant. Toutes mes excuses à ta correspondante, si par hasard elle nous lit (mais bon allez, faut avouer c'était mignon non ? hi hi. En +, elle a même dit "je t'aime")
6) Un mot de plus à ton vocabulaire : tu dis bébé pour "porte-bébé". C'est en effet cette semaine que j'ai testé notre premier préformé (merci A portée de bisous ;-) ) et comme je n'aime pas le mot "préformé", je te dis porte-bébé. Tu as vite et bien enregistré, tu le réclames tout le temps ! (et tu as raison, il est génial ce Tula (review dès que possible !)
7) Cela a été une semaine....très collée-serrée. BB Koala est un nom qui te va à merveille : tu viens dans les bras, quand on est assis tu viens sur nos (mes) genoux, quand on est debout tu t’assoies sur notre pied, ou tu t'accroches à notre jambe, et ce dès le réveil le matin. Il FAUT que tu sois collée..et que tu tètes toute la journée, aussi. Rhume, fatigue, apprentissages, BABI ? un peu tout ça... (je reparlerai du BABI, promis...). Et puis quand nous on ne peut pas, tu demandes à ta Grande Soeur, "Nana" (tu aurais tort de te priver, elle ne refuse jamais).
8) J'ai fait des frites de panais et comme tu chipes toujours les frites de Papa dans son assiette, j'ai cru que tu n'y verrais que du feu et que tu les mangerais avec appétit. Et bien non, elles avaient beau être délicieuses et identiques à l'aspect, tu ne t'es pas laissée berner. Dommage, mais tant mieux pour moi, j'ai adoré ça. (petit aparté mon BB Koala pour te dire qu'il faut manger A TABLE, cela t'évitera de supplier à 22h pour manger une compote, ..du pain...un yaourt...des pâtes....)
9) Après l'omelette, tu me piques aussi maintenant mes tisanes. Mais j'ai vite fait de capituler devant tes hurlements nocturnes stridents "tiiiiiisaaaaaane, tiiiiiiisaaaaaaane", et donc je te fais tes propres tisanes . C'est au fenouil, mais tu adores ça. Va comprendre.
10) Fan du cododo, tu ne connais QUE le cododo alors ce n'est même pas la peine d'imaginer t'endormir seule dans "ton" lit.
Mais ce choix du cododo, il nous plaît, que dis-je , il nous est précieux, il est doux, il est tendre, il est apaisant. Et puis chaque matin, te regarder dormir puis te réveiller tendrement, d'un bisou, d'une caresse dans les cheveux, te regarder monter contre moi, te coucher tout entier sur moi et t'entendre me dire "câlin maman" en me serrant trèèès fort, je ne voudrais pour rien au monde qu'il en soit autrement. Tu m'offres les plus beaux réveils du monde, des souvenirs pour la vie, de la tendresse à volonté.
Je t'aime si fort, mon BB Koala.
ma page facebook de mama'ternante, c'est là
Petit retour sur une semaine haute en couleurs
1) Tu parles bien et as toujours une mémoire phénoménale : tandis que nous attendions dans une salle d'attente que ton Grand Frère termine une consultation avec son docteur, et qu'il régnait un grand silence seulement rythmé par les cliquetis de l'ordinateur de la secrétaire, tu as soudain touché mon soulier, remonté mon pantalon et t'es exclamée "poils maman, poils maman" en me caressant le mollet.
Un instant de solitude mémorable...
2) mardi soir tu as dormi toute la nuit . 22h30/5h30, un événement à souligner, à fêter ! Peut-être la seule fois du trimestre... Mais quel bonheur , j'ai pu dormir autant d'affilée, cela n'arrive jamais ! Danse de la joie, prière à tous les Saints et note dans le calendrier. Croisage de doigts pour les nuits suivantes, aussi , bien sûr ! (ndlr, le miracle n'est pas reproduit, et pour cause, il y a deux "nuits" par an....)
3) Tu as repris un petit rhume, mais rien de +. Je n'étais pas super enthousiaste lorsqu'après ta 3è bronchiolite, le docteur avait décidé de t'administrer désormais un traitement de fond tout l'hiver, mais on a vraiment bien fait. Là aussi, croisage de doigts pour la suite.
4) Cette semaine, je t'ai trouvé particulièrement excitée . Survoltée. Genre "1/4d'heure de folie" qui dure toute la matinée. Ceci étant, tu es de bonne humeur, joyeuse, ce qui rend tout cela plutôt agréable. Même quand c'est à 22h43 et que tu cries avec un grand sourire à Papa et Maman "regardez, regardez", ravie de courir avec un slip sur la tête.
5) Hier tu as téléphoné à quelqu'un avec mon portable. Je m'en suis rendue compte un peu trop tard, j'étais tellement embarassée qu'en fait je n'ai pas osé prendre le combiné. Il faut dire que t'entendre dire très sérieusement, à ton interlocuteur, "allo, allo, BB Koala, c'est moi" en te tapant la poitrine de fierté, c'était craquant. Toutes mes excuses à ta correspondante, si par hasard elle nous lit (mais bon allez, faut avouer c'était mignon non ? hi hi. En +, elle a même dit "je t'aime")
6) Un mot de plus à ton vocabulaire : tu dis bébé pour "porte-bébé". C'est en effet cette semaine que j'ai testé notre premier préformé (merci A portée de bisous ;-) ) et comme je n'aime pas le mot "préformé", je te dis porte-bébé. Tu as vite et bien enregistré, tu le réclames tout le temps ! (et tu as raison, il est génial ce Tula (review dès que possible !)
7) Cela a été une semaine....très collée-serrée. BB Koala est un nom qui te va à merveille : tu viens dans les bras, quand on est assis tu viens sur nos (mes) genoux, quand on est debout tu t’assoies sur notre pied, ou tu t'accroches à notre jambe, et ce dès le réveil le matin. Il FAUT que tu sois collée..et que tu tètes toute la journée, aussi. Rhume, fatigue, apprentissages, BABI ? un peu tout ça... (je reparlerai du BABI, promis...). Et puis quand nous on ne peut pas, tu demandes à ta Grande Soeur, "Nana" (tu aurais tort de te priver, elle ne refuse jamais).
8) J'ai fait des frites de panais et comme tu chipes toujours les frites de Papa dans son assiette, j'ai cru que tu n'y verrais que du feu et que tu les mangerais avec appétit. Et bien non, elles avaient beau être délicieuses et identiques à l'aspect, tu ne t'es pas laissée berner. Dommage, mais tant mieux pour moi, j'ai adoré ça. (petit aparté mon BB Koala pour te dire qu'il faut manger A TABLE, cela t'évitera de supplier à 22h pour manger une compote, ..du pain...un yaourt...des pâtes....)
9) Après l'omelette, tu me piques aussi maintenant mes tisanes. Mais j'ai vite fait de capituler devant tes hurlements nocturnes stridents "tiiiiiisaaaaaane, tiiiiiiisaaaaaaane", et donc je te fais tes propres tisanes . C'est au fenouil, mais tu adores ça. Va comprendre.
10) Fan du cododo, tu ne connais QUE le cododo alors ce n'est même pas la peine d'imaginer t'endormir seule dans "ton" lit.
Mais ce choix du cododo, il nous plaît, que dis-je , il nous est précieux, il est doux, il est tendre, il est apaisant. Et puis chaque matin, te regarder dormir puis te réveiller tendrement, d'un bisou, d'une caresse dans les cheveux, te regarder monter contre moi, te coucher tout entier sur moi et t'entendre me dire "câlin maman" en me serrant trèèès fort, je ne voudrais pour rien au monde qu'il en soit autrement. Tu m'offres les plus beaux réveils du monde, des souvenirs pour la vie, de la tendresse à volonté.
Je t'aime si fort, mon BB Koala.
ma page facebook de mama'ternante, c'est là
lundi 16 mars 2015
Le meï-taï d'Indajani
Laissez moi aujourd'hui vous présenter un meï-taï tout à fait original et charmant, le mei-tai d'Indajani.
Indajani est une marque mexicaine de portage. Inda Jani signifie "l'eau qui nait" en zapotèque .
La particularité de cette marque est que ses créations sont fait-main, parce que pour la marque, il est primordial que son activité soit respectueuse de l'environnement et la plus "naturelle" possible.
Le meï-taï d'Indajani est reconnaissable immédiatement avec son coloris Rainbow, ses couleurs vives et son tissu fabriqué artisanalement.
Celui que j'ai testé est une grande taille qui n'est réglable ni en hauteur ni en largeur, spécial bambins. Indajani indique qu'il convient à partir de 1 an et jusque 3 ans environ.
Son tablier mesure en effet 42cm de large, ce qui constitue une largeur d'assise bien adaptée pour les bambins.
Le tablier est en tissu doublé, pour un meilleur soutien de l'enfant tout en restant très souple afin de permettre la courbure naturelle du dos de BB. Bien que plus épais qu'une écharpe, il n'est cependant pas rigide, et ne plaque pas du tout BB contre le porteur.
La hauteur du tablier est de 45 cm, le tablier est légèrement molletonné sur le haut, et est prolongé par une "tétière" rembourrée de 10 cm de hauteur. Je trouve que cette têtière rembourrée fait assez "artificiel" par rapport à l'ensemble du mei-tai dont on reconnait instantanément l'aspect fait-main. Néanmoins, cette tétière est pratique pour servir de cale-nuque en cas de fatigue , notamment. Ici, BB Koala sort très souvent les bras du meï-taï, par conséquent le bord du tablier est un peu plus bas dans son dos et la têtière n'est pas trop utilisée.
Les bretelles du meï-taï d'Indajani sont incroyables : pliées à la base sur l'épaule pour seulement 12 cm de large, elles se déploient rapidement pour atteindre 40 cm de large ! Pour une longueur de 2.10 m.
De fait, ce sont des bretelles qui rappellent très fortement le nouage en écharpe, s'adaptent à plusieurs carrures, épousent parfaitement les différentes formes d'épaules et se déploient amplement pour couvrir presque tout le dos du porteur lorsque BB est porté devant, ce qui évite toute tension et répartit harmonieusement le poids du BB sur le dos et les épaules du porteur.
Une sensation très agréable lorsque l'on est habituées au nouage en écharpe et que l'on aime ça, et un "détail" important lorsque BB grandit et devient plus lourd.
D'ailleurs, quand votre Bambin commence à trop peser, les lanières déployées sous ses fesses de genou à genou permettent de renforcer l'assise et d'offrir un meilleur soutien.
Les bretelles de 2.10m de longueur encombreront peut-être les porteurs les plus minces, mais ont l'avantage de permettre différentes finitions, comme par exemple la finition croisée sur la poitrine. On peut aussi envisager un portage sur la hanche en utilisant un anneau, par exemple (ou hanche à boucle, cela convient aussi). En résumé, la longueur de ces bretelles permet de changer les points d'appui sur le porteur en cours de portage, ou d'une fois à l'autre, et permet donc une multitude de positions pour un maximum de confort. D'ailleurs, vous pouvez également décider de porter haut, ce n'est pas un problème avec les MT, il vous suffit de nouer la ceinture au-dessus de votre poitrine.
La ceinture est rembourrée sur 55 cm de longueur pour 10 cm de large ,
ce qui permet un appui confortable sur le bassin du porteur, puis se prolonge par
le tissu d'écharpe, comme les bretelles. Les pans de ceinture sont doublés
et mesurent 80 cm de longueur chacun, pour une grande largeur de 18 cm ! La ceinture mesure au total 180 cm de long, ce qui là aussi est très long et permet un portage par les plus gros gabarits.
Le meï-taï d'Indajani est livré empaqueté, attaché par les ficelles de la capuche, il fait immédiatement beaucoup d'effet avec ses rayures larges, ce "packaging" m'a beaucoup plu !
Un petit livret d'explication accompagne le meï-taï, il présente l'installation en meï-taï et en onbuhimo à anneaux, autre porte-bébé fabriqué par la marque.
A noter que les mei-tai Indajani existent aussi en modèle réglable (en largeur et en hauteur, à capuche fixe) afin de porter un bébé plus petit.
Les meï-taï Indajani sont régulièrement en vente sur la boutique Mille et un porte-bébés
.
Indajani est une marque mexicaine de portage. Inda Jani signifie "l'eau qui nait" en zapotèque .
La particularité de cette marque est que ses créations sont fait-main, parce que pour la marque, il est primordial que son activité soit respectueuse de l'environnement et la plus "naturelle" possible.
Le meï-taï d'Indajani est reconnaissable immédiatement avec son coloris Rainbow, ses couleurs vives et son tissu fabriqué artisanalement.
Celui que j'ai testé est une grande taille qui n'est réglable ni en hauteur ni en largeur, spécial bambins. Indajani indique qu'il convient à partir de 1 an et jusque 3 ans environ.
Son tablier mesure en effet 42cm de large, ce qui constitue une largeur d'assise bien adaptée pour les bambins.
Le tablier est en tissu doublé, pour un meilleur soutien de l'enfant tout en restant très souple afin de permettre la courbure naturelle du dos de BB. Bien que plus épais qu'une écharpe, il n'est cependant pas rigide, et ne plaque pas du tout BB contre le porteur.
La hauteur du tablier est de 45 cm, le tablier est légèrement molletonné sur le haut, et est prolongé par une "tétière" rembourrée de 10 cm de hauteur. Je trouve que cette têtière rembourrée fait assez "artificiel" par rapport à l'ensemble du mei-tai dont on reconnait instantanément l'aspect fait-main. Néanmoins, cette tétière est pratique pour servir de cale-nuque en cas de fatigue , notamment. Ici, BB Koala sort très souvent les bras du meï-taï, par conséquent le bord du tablier est un peu plus bas dans son dos et la têtière n'est pas trop utilisée.
Les bretelles du meï-taï d'Indajani sont incroyables : pliées à la base sur l'épaule pour seulement 12 cm de large, elles se déploient rapidement pour atteindre 40 cm de large ! Pour une longueur de 2.10 m.
De fait, ce sont des bretelles qui rappellent très fortement le nouage en écharpe, s'adaptent à plusieurs carrures, épousent parfaitement les différentes formes d'épaules et se déploient amplement pour couvrir presque tout le dos du porteur lorsque BB est porté devant, ce qui évite toute tension et répartit harmonieusement le poids du BB sur le dos et les épaules du porteur.
Une sensation très agréable lorsque l'on est habituées au nouage en écharpe et que l'on aime ça, et un "détail" important lorsque BB grandit et devient plus lourd.
D'ailleurs, quand votre Bambin commence à trop peser, les lanières déployées sous ses fesses de genou à genou permettent de renforcer l'assise et d'offrir un meilleur soutien.
Les bretelles de 2.10m de longueur encombreront peut-être les porteurs les plus minces, mais ont l'avantage de permettre différentes finitions, comme par exemple la finition croisée sur la poitrine. On peut aussi envisager un portage sur la hanche en utilisant un anneau, par exemple (ou hanche à boucle, cela convient aussi). En résumé, la longueur de ces bretelles permet de changer les points d'appui sur le porteur en cours de portage, ou d'une fois à l'autre, et permet donc une multitude de positions pour un maximum de confort. D'ailleurs, vous pouvez également décider de porter haut, ce n'est pas un problème avec les MT, il vous suffit de nouer la ceinture au-dessus de votre poitrine.
Une capuche amovible est fournie, elle s'attache par 3 gros boutons, cette zone d'attache est arc-en-ciel et le reste de la capuche est de la couleur des bretelles.
La capuche se fixe aux bretelles par le biais de ficelles que l'on glisse dans des passants, sur les épaules du porteur. Je n'ai jamais l'occasion de tester les capuches car BB Koala déteste ça et ne se laisse pas faire ( elle a quand même fait un effort ici).Le meï-taï d'Indajani est livré empaqueté, attaché par les ficelles de la capuche, il fait immédiatement beaucoup d'effet avec ses rayures larges, ce "packaging" m'a beaucoup plu !
Un petit livret d'explication accompagne le meï-taï, il présente l'installation en meï-taï et en onbuhimo à anneaux, autre porte-bébé fabriqué par la marque.
A noter que les mei-tai Indajani existent aussi en modèle réglable (en largeur et en hauteur, à capuche fixe) afin de porter un bébé plus petit.
Les meï-taï Indajani sont régulièrement en vente sur la boutique Mille et un porte-bébés
.