presque lundi..

18h15, dimanche . C'est une heure où l'on est encore en we, mais où l'on n'y est plus complètement.
Les enfants jouent dehors, il fait beau il fait même chaud !
Ils peuvent encore jouer, bientot ils devront rentrer, se laver, préparer leurs vêtements pour le lendemain, vérifier le cartable même si normalement, tout est bien prêt.
C'est l'heure où il n'y a rien à la télé, où l'on a bien travaillé toute la journée et où l'on a envie de se poser, se reposer.

18h15, on rentre d'une brocante, les bras chargés, encore. Contents d'une après-midi familiale simple, gratuite ou presque,
Sinon c'est l'heure où l'on rentre de chez la famille, ou les amis chez qui l'on a déjeuné, et passé l'après-midi. Peut-être est-on allés en forêt, il faisait si beau, cueillir des champignons, ou juste flâner.
C'est l'heure où il faut partir, quand il y a école le lendemain. "Sinon on va manger en décalé et puis "oh non je suis désolée mais les enfants doivent encore prendre leur bain" et les enfants vont se coucher trop tard si on tarde encore. "
 18h15, c'est l'heure où peut-être l'on finit son après-midi au jardin à tailler, nettoyer, arracher, faire place nette. Gants et sécateur en main, une brouette et pas encore les bottes, on s'active, on contemple. Un mi-septembre ensoleillé mais qui laissera pourtant bien trop vite place à l'automne, alors il faut en profiter.

Certains rentrent de la pêche, la fermeture de la pêche à la truite est imminente, il ne faut pas rater une occasion. Peut-etre dépasser son score de l'an dernier..
Certains se remettent d'un mariage la veille et d'une nuit courte et festive...et se demandent comment ils vont réussir à se réveiller, lundi matin.
Certaines ont cuisiné, sablés, cookies, confitures de pêches du pêcher qui croule sous les fruits et où il n'y a qu'à se baisser un peu pour en ramasser des dizaines.
Ramasser le linge qui a si bien séché dehors, regarder l'heure..

18h30 le repas ne va pas tarder à mijoter, les enfants vont rentrer, je n'ai pas envie de les priver de ce soleil, de ce temps volé, de cette tranquillité, où rien ne presse encore, où tout est calme et si différent de la semaine.

Dans deux mois à la même heure il fera bien plus froid, les journées seront plus courtes, on sera moins dehors.

Fin de dimanche où tout tourne au ralenti. J'aime ce répit.